A l’origine du projet, une envie de créer un numéro de fakir avec ses trucages et ses exploits (la planche à clous est vraie), sa folie, car il faut en être pour vouloir s’infliger de telles choses, et la sagesse que l’on en tire sur le corps et l’esprit.- Ainsi nous avons imaginé transporter le public, qu’il change d’ univers, l’embarquer pour un voyage en orient. -Pourquoi en orient ? Pour ses mystères, ses secrets, les fantasmes que nous en avons mais aussi ses couleurs, ses images, ses rites et sa musique.- Nous proposons une forme artistique proche, selon nous du théâtre de foire, où l’interactivité est aussi importante que la performance, où il est possible que pendant un numéro impressionnant, des complices dévalisent le public captivé. Une forme proche de l’escroquerie. -Les images d’épinal se succèdent les unes aux autres et la reconstitution fidèle de l’orient en tant que tel n’est pas importante : le public doit être attrapé, captivé et emmené hors de sa réalité.-Bien sûr le public n’est pas dévalisé à la fin mais par ultime ressort du spectacle il est escroqué...